09 décembre 2006

Coup devant !

Moultes messages nous sont parvenus suite au passage du coup de vent force 47 dans la zone! Nombreuses étaient les allusions délicates à ce qu'il advînt du logis des petits cochons (on vous fait pas le dessin?). Et bien rassurez-vous, pour l'heure rien n'a bougé ! Les plus observateurs relèveront cependant que l'oeuvre de Christo doit désormais s'accomoder (se raccomoder?) de quelques tasseaux supplémentaires. Leur mission, outre esthétisante, consistant à maintenir opérationnel le bachage as long as possible.
Les mêmes obesrvateurs constateront un nouvel angle de prise de vue ! Le mobile home n'a pas quitté précipitemment le terrain sous les rafales, mais sur un plateau vers un nouveau port d'attache. Du coup, la vue s'est aussi dégagée depuis la "terrasse".

13 novembre 2006

La tuile... encore

Bon, devant l'acharnement de certains à nous seriner qu'y a jamais rien de neuf sur vot' blog, et d'autres qui se plaignent de pas voir le fruit de leur labeur à l'image,... bref une quasi insurrection que nous tenterons d'endiguer... Quant aux révolutionnaires qui s'étonnent de trouver aussi souvent le nom d'un transporteur incrusté dans notre blog, nous précisons qu'il ne nous est pas possible, pour l'heure, de désincruster la remorque qui lui sert de support.

Tout d'abord le chantier nettoyage, où l'on décrasse au nettoyeur haute pression.







Puis la phase dubitative de tout maçon qui un jour, au pied du mur...






L'ascention, ou hissage...
Remarquez le respect des consignes de sécurité, deux casques blancs à la manoeuvre de la chèvre. Des gestes techniques d'une précision sans faille, fruits d'années d'entrainement dans le désert, dans des conditions parfois proches de l'insupportable !


Outre la tuile, la chèvre peut aussi élever l'angelot. Ce qui surprend ici, c'est que le susdit semble s'auto-hisser ; les casques blancs partis aux fraises ne sont guère en mesure de capilotracter...
Cette dernière phrase pourrait être de notre pailledeseiglologue que les fidèles ont reconnu avec son harnachement de la nasa


Et voilà le travail quelques jours plus tard : la plupart des tuiles sont prêtes à faire leur métier de tuile, collées pour ne pas succomber au vent d'ouest.














Face nord, équipée désormais de son bardage bois (volige de sapin du Grand Nord... du Limousin, oui c'est au sud de chez nous mais on est toujours au nord de quelque part), et de ses vraies fausses poutres de douglas qui remplacent avantageusement feu les débords métalliques (je sais pas si c'est opportun de parler de feu ici ?). Sans oublier la magnifique bâche noire !


Même angle de prise de vue sauf qu'il s'agit de la face sud cette fois, et plein champ... du coup, la bâche se transfome en bleu sous l'influence des rayons du soleil mais, dit le poète "la bâche du nord a dans le coeur le soleil qu'elle ..."

07 octobre 2006

z'avez pas vu Christo ?




Les enduits extérieurs sont désormais repoussés au printemps! Il faut donc parer aux intempéries qui risquent d'endommager la paille. Opération bâchage : refixer des liteaux sur les murs de façon à agrafer la bâche sans la coller au mur, et sans qu'elle n'offre de prise au vent mauvais. Désormais, on y vient à pied, ceux qui vivent là ont jeté la clé...



Les plus observateurs pourront remarquer le résultat du tuilethon ; 3457 tuiles lavées et hissées, non sans l'aide de la magique gargamouille pour la sustentation, et d'une chèvre pour l'ascention... Encore un précieux coup de poulie des copains, merci !



Et puis le terrassement a bien avancé aussi grâce à la Poclain et à son dompteur...Et puis aussi les plafonds du rez de chaussée sont plaqués... et puis le bardage bois côté nord est terminé !
En bref, les travaux avancent !

01 septembre 2006

Vide-grenier

On ne vous a pas parlé des soucis de sécurité de notre village ; pourtant, il a fait les titres nationaux début août. Ici, les citoyens se font agresser par de jeunes... chevreuils ! Et oui, rien ne nous sera épargné : si même Bambi s'en mêle, c'est sûr ça craint !
Bon, revenons à nos ballots. Si la chaleur ne nous a pas autorisés à attaquer les enduits, va falloir s'y coller maintenant !
1ère étape : préparation du terrain.
Ceux qui suivent ont déjà repéré que les murs de taille ont été taillés à la débroussailleuse, et rectifiés au moyen de cet outil judicieusement baptisé "persuadeur" par quelques collègues.

Maintenant, calfeutrage de tous les espaces suspectés d'être des agents de liaison à la solde de l'extérieur (entre professionnels, on dit"pont thermique") ; il s'agit d'interstices où l'une et l' autre des bottes ne seraient pas suffisamment serrées (passage d'un liteau, etc...). Et là, de façon incorruptible (parfois pitoyable pourtant), il faut user du "bourretif" (brevet en cours) afin de substituer au vide, de la paille.
Et oui, dans l'autoconstruction, il faut user d'imagination, et façonner, tels les compagnons du tour, ses propres outils (je doute fort que mon "bourretif" ait obtenu une quelconque distinction en catégorie figaro, encore moins maçon...). A propos de tour, ils sont passés, pas les cyclistes, mais les Autogiristes en peloton groupé, tel un essaim de frelons (dis-donc, si ça se trouve, c'est eux qui nous ont énervé le Bambi !). Oui bon j'ai pas de photo du peloton d'autogires, z'avez qu'à chercher dans le dico...

16 août 2006

Un été sur la paille

Faut pas croire que les vacances se sont passées à buller, même si les photos ont trainé pour la mise à jour, mais l'a fait chaud à faire rougir les pixels...

















A gauche, les oliviers ont bien supporté la canicule, quand à la rivière, pas trop de tirant d'eau mais quand même...( heu, ben non, ça c'est pas chez nous...)





Parmi les nouveautés notables :
- les huisseries ( portes, fenêtres, vantaux, porte de garage, baies vitrées) sont posées ; donc la maison est quasie fermée.
- faute de solution technique réaliste, nous abandonnons l'oeil de boeuf initiallement prévu en façade ( au moins sans oeil on peut plus pleurer!)
- on a brûlé la paille qui traînait, pour éviter les incendies.















Là on voit bien que y'a pas l'oeil de boeuf...


18 juin 2006

On rase les murs (suite et fin !)

Au terme d'un travail ininterrompu de 5 semaines, ça y est, les murs sont montés ! Courbatures garanties. L'équipe, épuisée, n'est pas fâchée d'arriver au terme de cette tranche ! Voilà qui commence vraiment à ressembler à une maison ... Et les visites de curieux se font toujours plus pressantes ... Si ça continue, on installe une guérite à l'entrée du terrain.
Prochaine étape, grand ménage et fin du rasage pour préparer les enduits intérieurs (l'extérieur attendra un peu que les chaleurs se calment).

08 juin 2006

Une coupe au carré



C'est pas qu'on soit des énervés de l'ordre et de la ligne droite, mais bon il faut bien reconnaître que parfois, il faut savoir faire des concessions aux lois de l'équilibre. Donc, une fois les bottes empilées, tassées et retaillées, le mur a besoin d'une coupe rafraichissante, histoire de redresser quelques bottes ventrues et éliminer autant que possible les bouts qui dépassent. Tout ça en prévision du futur enduit... ici le passage de la débroussailleuse montée avec une lame 23 dents sur les trois premières rangées.









Ici la face Est en cours de finition... la charpente métallique est en voie de disparition... Signez la pétition contre la disparition des poutrelles IPN...

23 mai 2006

On monte les murs

C'est parti pour la maçonnerie végétale ! Sur la semelle en parpaing, deux liteaux sont fixés (comme des voies de chemin de fer...mais en bois ! la charpente en fer, les rails en bois...le premier qui rigole ...) Donc ensuite, verticalement, à intervalle plus court que la longueur moyenne d'une botte, on visse entre les liteaux une planche fixée par ailleurs à l'ossature métallique. Il ne reste plus qu'à entrer "de force" la botte qui se trouve ainsi tassée en longueur. Pour le tassage vertical, on repositionne une fois la rangée terminée, deux liteaux (comme des voies de chemin de fer...mais en bois ! la charpente en fer, les rails en bois...). Mais, me direz-vous, pour les passages de poteaux (en fer) ? L'usage de la tronçonneuse électrique (la thermique n'est pas conseillée sauf si vous êtes pressés d'en finir avec la meule de paille) permet de découper les bottes afin de "détourer" au mieux et d'intégrer le poteau au milieu du mur. Pour la finition, il sera nécessaire de fabriquer des mini ballots de paille.
Fumeurs s'abstenir.

07 mai 2006

La paille migratoire... mi-gratoire...


Le samedi 6 mai était placé, selon météo france, sous le signe des orages. Rien n'aurait toutefois entamé la détermination de notre équipe vaillante de manieurs de fourches. L'opération consistait à acheminer la paille (enfin) stockée à quelques 100 km du chantier. L'objet de deux pleins chargements. Encore une fois, les tâcherons donneurs, agenceurs de stockage mobile, et autres postes clés de la chaîne furent à rude épreuve ! A 22H00, l'opération était terminée.
Nous taierons ici les avaries de voiture, les oublis de voiture et les menues ampoules, pour ne retenir de cette journée que le témoignage ému d'un jeune béotien, rude à l'ouvrage :

"Certes, sur la fin, je dois reconnaître ne plus avoir réussi à chercher la beauté du geste, la technique dans le maniement de la fourche et dans le lancé de bottes. J'ai conscience de mes lacunes mais mon enthousiasme est intact. Je suis près à resigner dès demain... avec la même ambiance !"


Pendant que d'aucuns perfectionnaient le nécessaire quart de tour qui permet à la botte de se désolidariser plus facilement des doigts de la fourche, d'aucunes s'attaquaient, brosse métallique en main, au stock de tuiles... là encore, du beau travail solidaire basé sur le développement durable.

N'oublions pas non plus de préciser, pour ceux qui souhaiteraient organiser à leur tour un week-end paille, qu'il est essentiel de prévoir une série de collations à des moments stratégiques, et de qualité irréprochable, mesure essentielle au bon déroulement des opérations (pour le farci de Suzanne hip hip hip...)

26 avril 2006

Corvée Paille Encore

La nouvelle vient de tomber, brutale, sans négociation aucune... Le samedi 6 mai a été déclaré Journée Nationale du Tranport de la Paille... Tous à vos fourches, laissez tomber les tuiles pour cette journée et prenez la peine de relire le manuel de notre éminent pailledeseiglologue (consultable en exclusivité et en cliquant sur juillet 2005 sur ce blog, à droite... non, plus bas à droite... là!)

24 avril 2006

Le Tuilethon

A ce jour, il ne reste plus que 4212 tuiles à brosser. Un certain R.J., valeureux rugbyman anonyme, vient de proposer son aide pour 3 tuiles.
On salue d'abord le beau geste de R.. Une générosité pareille, on aimerait en voir plus souvent.
Vous pouvez déposer dès à présent vos promesses de brossage. Un tirage au sort aura lieu parmi les candidats. L'heureux gagnant remportera un cure-dent.
Notez bien : au 24 avril, seulement 4212 tuiles à brosser ! IL N'Y EN AURA PAS POUR TOUT LE MONDE !

23 avril 2006

S.B.T.N.R.S.V.D.


Entreprise privée cherche Stagiaire pour Brossage de Tuiles Non Rémunéré Sans Valeur Diplômante. Expérience inutile. Compétences requises : optimisme, bonne tenue de brosse, souplesse et flexibilité maximum des horaires et du poignet,... Votre mission : le tas de tuiles ci-dessus ( 4215 exactement) à faire reluire avant pose sur la toiture.

Le puzzle continue


Les volumes des pièces étant désormais plus perceptibles, le puzzle des aménagements intérieurs bat son plein à coup de ciseaux, scotch, rien que du très low-tech en fait. Et tchik-tchik-tchik, je te découpe et te déplace les meubles, et hop, je regarde où je peux poser l'îlot de la cuisine... ben oui, il faut avancer entre autres sur les implantations d'arrivée/départ eaux, gaines électriques, cheminée, ...

La base des murs


Afin de ne pas poser le mur de paille (oui oui, c'est promis, on va finir par la voir arriver cette paille...) directement sur la dalle, par exemple pour éviter qu'un débordement de lavabo se traduise par une tache, voire un trou dans le mur, une bordure est posée avec un parpaing côté extérieur, et un bloc de béton cellulaire côté intérieur (excellent pour éviter les ponts thermiques). En plus c'est pile la largeur d'une botte !

22 avril 2006

Les cheneaux



La pelleteuse est sortie de son hibernation et a travaillé d'arrache-godet pour rapporter les remblais autour de la bâtisse (les murs de soutènement ayant été préalablement enduits au mortier d'imperméabilisation).
On pensait en profiter pour creuser la tranchée du puits canadien (ou provençal c'est selon) mais des inquiétudes subsistent quant à la maitrise de la condensation dans le tube placé à 1,80 m sous terre, notamment en période estivale. Le risque étant de voir se développer des flores bactérios peu sympas aspirées directement dans l'air de la maison. A élucider ! De toute façon, la présence du vide sanitaire nous autorisera à en ajouter un plus tard.

Voilà, on est prêts pour les giboulées d'avril !

20 avril 2006

Ho, hisse !









Les poutrelles supportant les solives en bois ont été hissées à l'aide de deux palans fixés sur l'ossature. Quant aux 37 solives qui supporteront le plancher, elles sont en douglas non traité. Chacune pèse environ 100kg. Nous les avons posées en utilisant une technique de spéléo qui permet de remonter entre autres les civières (!). Soit l'équivalent d'une ascension de 150m pour celui qui se hissait le long de la corde, et 3,7t de bois élevé de 3,10m en moins de 5h ! Sans consommation de fuel, ni d'électricité !

21 mars 2006

Le coulage de la dalle, enfin !





Deux camions-toupie ont été nécessaires.
L'ensemble du système est soutenu par une véritable ossature bois, construite sur mesure ( c'est un peu plus long que de poser des étais de maçonnerie, mais beaucoup moins couteux...l'équivalent de 120 étais).

06 mars 2006

Un petit peu de neige ...

... et de pluie pendant quelques jours ont suffit pour faire monter les eaux de la rivière au fond. Chouette ! Normalement, aucune maison ne devrait se construire devant la nôtre. Et l'eau ne montera pas aussi haut.

La dalle

Le temps et les délais de livraison ont ralenti, mais pas empêché, la poursuite du chantier.